La ministre de la Culture et des Arts, Dr Soraya Mouloudji, a assisté, dimanche, à la soirée de clôture des Assises nationales sur la politique de l’industrie cinématographique, qui se sont tenues pendant deux jours au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal, à Alger. C’est en présence de Ahmed Rachedi, cinéaste et Conseiller du président, chargé de la Culture et de l’Audiovisuel, et des gens du cinéma dont des producteurs, des réalisateurs, professionnels, experts et chercheurs algériens et de l’étranger, que ces assises se sont tenues, abordant plusieurs sujets qui concerne le secteur.
Par Abla Selles
La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a commencé son discours de clôture par des expressions d’appréciation, de sincères remerciements et de noble reconnaissance aux participants qui ont contribué à enrichir la loi de l’industrie cinématographique dans notre pays. L’intervenante a souligné, dans ce sens, que ce projet de loi est considéré comme un projet national très important qui «nécessite de multiplier les efforts et d’unifier la vision afin d’atteindre les objectifs souhaités», soulignant l’importance de la communication et les débats pour réussir cette mission. Ces débats ont été une occasion pour revenir sur les différents problèmes de la production cinématographique en Algérie tout en proposant des solutions, de nouvelles démarches et même de nouvelles perspectives.
Pour la première responsable du secteur de la Culture en Algérie, l’implication des spécialistes et acteurs professionnels dans la production cinématographique dans notre pays «est plus qu’une nécessité pour atteindre les objectifs tracés de ces assises».
La ministre a affirmé qu’elle portera toutes les préoccupations au président de la République, selon la priorité et l’efficacité, pour contribuer à l’enrichissement de la loi de l’industrie cinématographique. Cette dernière a assuré aussi un accompagnement continu à toutes les perceptions visant à cristalliser des solutions efficaces au service de tous les professionnels, notamment en ce qui concerne la question de la coordination avec d’autres secteurs ministériels. La ministre de la Culture et des Arts a précisé dans le même odre d’idées que son département œuvre à faire du secteur du cinéma un des domaines prioritaires pour obtenir les privilèges offerts par la politique générale d’investissement, en plus d’ouvrir le champ du partenariat entre producteurs et banques pour le financement et un accompagnement dans le respect des cadres légaux, sans négliger les énergies cinématographiques émergentes qui travaillent sur des courts métrages. Ces derniers, a précisé la ministre, «nécessitent un soutien particulier et un accompagnement professionnel, afin de participer activement aux grands rendez-vous cinématographiques internationaux».
Soraya Mouloudji a également appelé à plus d’efforts et d’accompagnement, notamment de la part des experts qui accompagneront la naissance de ce grand projet avec le ministère de la Culture et des Arts, tout en soulignant que les experts de toutes les disciplines et des diverses professions cinématographiques sont invités à prendre part à ce projet.
Il est à noter que cinq ateliers sur les mécanismes de soutien et de financement du cinéma, la formation et les métiers du cinéma, l’investissement et l’industrie cinématographique, la créativité cinématographique et le public ainsi que l’exploitation et la distribution cinématographiques, ont été organisés avec la participation d’acteurs cinématographiques algériens et étrangers. Les participants ont abordé un certain nombre de points et de sujets liés à la production et à la distribution de films et à l’investissement dans le domaine des industries cinématographiques, et ont abouti à la présentation d’un certain nombre de recommandations et de propositions qui ont été présentées et remises lors de la séance de clôture à la ministre de la Culture et des Arts.
A. S.