L’actuel patron du CR Belouizdad, Charaf-Eddine Amara, devrait être, sauf surprise, le prochain président de la Fédération algérienne de football, vu qu’il est seul candidat déclaré à ce poste pour l’AG élective qui aura lieu le 15 avril prochain.
Par Mahfoud M.
Son dossier a été avalisé par la commission des candidatures présidée par le président de l’US Chaouia, Abdelmadjid Yahi. Il faut savoir qu’Amara avait déjà ficelé son bureau. Il compte travailler avec ses proches collaborateurs, dont les noms avaient déjà été révélés et parmi lesquels on retrouve trois membres faisant partie de l’ex-bureau fédéral de Zetchi, à savoir Gasmi, Bahloul et Meddane. Auparavant, de nombreux membres de l’AG avaient révélé qu’ils souhaitaient se présenter à cette élection, mais ils se sont retirés à la dernière minute, laissant la voie libre à Amara qui, a priori, ne rencontrera aucune opposition pour décrocher ce poste, sachant que les membres de l’Assemblée générale nous ont habitués à «plébisciter» n’importe quel candidat unique qui se présente au vote.
Amara, à la tête du Chabab depuis deux ans seulement, aura du pain sur la planche s’il venait à être élu à la tête de la FAF, même s’il avoue qu’il fera de son mieux pour donner une autre dimension au football national et favoriser la formation, sachant qu’il a déjà réalisé un projet ambitieux au CRB en engageant Charef comme DTS qui a lancé son chantier pour la formation depuis deux ans en récoltant les fruits. Certes, il est difficile de penser qu’un dirigeant qui a seulement deux ans dans ce milieu exigeant de la balle ronde nationale puisse réussir à un poste aussi délicat que celui de patron de la FAF. Mais ce dernier semble sûr de lui et croit en la possibilité au moins de continuer l’œuvre de Zetchi qui a réussi jusque- là à réaménager deux centres de formation qu’il a mis à la disposition de la Fédération pour tenter d’inculquer un nouveau souffle à la formation.
M. M.
