Le nouvel exécutif de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Béjaïa sera, une nouvelle fois, conduit par le duo FFS-FLN. Le FFS, qui a obtenu une majorité relative de 15 sur les 43 fauteuils dont dispose l’APW, est contraint de pactiser avec le FLN afin de pouvoir gérer l’APW sans contraintes. Pour cela, le FFS a scellé une alliance traditionnelle avec le Front de libération nationale (FLN), son allié logique au niveau de l’APW qui a obtenu 7 sièges, afin de pouvoir garder la main sur l’APW. Les tractations, engagées en coulisses dès la proclamation des résultats des élections locales, ont abouti à la signature d’un accord portant reconduction de la coalition traditionnelle entre les deux partis. Une coalition qui devrait se matérialiser par un exécutif commun. Le FFS devrait céder des postes de vice-présidence et présidence de commission au FLN, afin de composer le nouvel exécutif et permettre au parti majoritaire de consolider sa position au sein de cette Assemblée. Cependant, les pourparlers étaient toujours en cours hier pour la distribution des rôles et la définition du partage du pouvoir et des postes de responsabilité. Certains disent que les deux fronts ont déjà partagé les postes de responsabilité, il ne reste que l’installation de l’APW ces jours-ci. A ce propos, le FLN aurait obtenu une vice-présidence ou moins et pourrait aussi présider deux commissions de cette Assemblée. Le choix du FFS de pactiser une nouvelle fois avec le FLN trouve sa raison d’être dans la volonté du plus vieux parti de l’opposition de retrouver la stabilité au sein de l’APW et surtout éviter les revirements de situation, les positions partisanes qui conduisent souvent au blocage et au dysfonctionnement. Cette alliance politique est en somme très logique dans la mesure où le duo FFS-FLN avait déjà géré l’APW pendant trois mandats. C’est une coalition traditionnelle très attendue, estiment certains. Avec les 7 sièges du FLN, les décisions qui seront prises seront adoptées comme une lettre à la poste. H. Cherfa
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