Le président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe, et après avoir officiellement accordé le droit d’organiser la CAN 2015 au Maroc, a lancé des déclarations irresponsables pour justifier ce choix.
Motsepe a déclaré textuellement : «Il y a eu accord avec les nations pour se retirer de l’organisation de la CAN 2015 pour aider le Maroc à préparer la candidature au Mondial 2030». Qu’est ce qui a pris Motsepe de faire cette déclaration bizarre, alors que tout le monde sait que l’Algérie n’accepterait jamais d’entrer dans cette combine indigne. En présentant officiellement sa candidature à la CAN, l’Algérie avait une vision claire, celle de montrer qu’elle était capable d’accueillir un autre grand rendez-vous après avoir déjà réussi le défi de bien organiser les Jeux Méditerranéens 2022 à Oran, le CHAN 2022 et la CAN U 17. Il n’était nullement dans son intention de jouer au lièvre comme le font les athlètes dans les meetings internationaux pour permettre à certains de battre des records mondiaux. Motsepe qui est connu pour son penchant pour le Maroc, pour la simple raison que ses intérêts sont dans ce pays (il est actionnaire dans une entreprise d’assurance dans ce pays), a tout fait pour éviter un camouflet, et montrer que les choses se sont faites dans les règles de l’art, alors que tout le monde sait que le retrait de l’Algérie est dû au fait qu’elle avait démasqué les réelles visées de cette institution africaine qui «nageait» dans la magouille. Pourtant, tout le monde avait apprécié les installations présentées dans le dossier algérien, renforcées par les nouveaux stades érigés et qui étaient construits selon les normes internationales. Mais il était clair que les jeux étaient déjà fait et le retard pris par la CAF pour annoncer la désignation des pays devant abriter les éditions de 2025 et 2027 montrait que quelque chose se tramait dans les coulisses, et cela a amené la FAF à annoncer son retrait définitif de l’organisation de la CAF, dés l’investiture de Walid Sadi, car il n’était pas possible de cautionner ce genre de pratique irrégulière. Le Sud-Africain, homme d’affaire et patron d’une grosse entreprise chargée de l’extraction de l’or, ne savait pas qu’avec l’Algérie on ne traite pas et on ne peut donc imposer une vision loin de la logique. La CAF a été, donc, discréditée avec ces choix surtout pour le choix du trio Kenya-Ouganda-Tanzanie et qui a provoqué une sorte d’hilarité chez les observateurs, tant ces trois pays réunis ne disposent pas d’un seul stade homologué par la CAF actuellement.
Mahfoud M.
