Insistant sur le respect du protocole sanitaire au niveau des établissements scolaires et sur l’accélération de la vaccination des personnels de l’Education nationale, le Premier ministre a décidé de la reprise des cours pour les trois cycles d’enseignement à partir de ce dimanche.
Par Thinhinane Khouchi
Après une suspension des cours qui a duré 17 jours en raison de la propagation rapide et incontrôlable, de la pandémie coronavirus dans le milieu scolaire, Aïmene Benabderrahmane vient de le confirmer « la reprise aura bien lieu ce dimanche 6 Février ». En effet , dans un communiqué des services du Premier ministre on y indique qu’en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune et au terme des consultations avec le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du coronavirus et l’autorité sanitaire, « le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a décidé de la prise de mesures applicables au titre du dispositif de gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus (Covid-19) au niveau du secteur de l’Education nationale ». Ces mesures consistent en « la réouverture des établissements éducatifs à partir de dimanche 6 février 2022 avec le respect du protocole sanitaire validé par le comité scientifique et l’accélération de la vaccination des personnels de l’Education nationale », précise le document. Cette suspension de 17 jours a été décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune en raison de la situation sanitaire marquée par une forte propagation de la pandémie (Covid-19). Par ailleurs , i est à noter que pour rattraper le retard accumulé suite à cette suspension des cours au niveau national , des pédagogues et des représentants de syndicats du secteur de l’éducation ont proposé de mettre à profit la première semaine des vacances de printemps, tandis que d’autres ont plaidé pour la fusion des deux semestres restants comme solution pour le parachèvement du programme scolaire. En effet , le président de la commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses à l’Assemblée populaire nationale, Abdelkrim Ayed, a proposé de mettre à profit la première semaine des vacances de printemps et les samedis pour rattraper le retard accumulé suite à l’arrêt des cours. Le député a également proposé d’ajouter des heures supplémentaires pour que les programmes des classes d’examen (Baccalauréat et BEM) puissent être parachevés. Pour le pédagogue Ahmed Tessa, « l’année scolaire ne sera pas impactée par cette suspension, notamment après l’allègement des cours et l’adaptation du programme dans le cadre des plans exceptionnels élaborés par le ministère de l’Education nationale du fait de la pandémie de Corona ». De son coté, Messaoud Boudiba , chargé de la communication du CNAPESTE ,a proposé « l’attribution de prérogatives aux directeurs des établissements éducatifs, en vue de fixer un calendrier pédagogique à l’effet de rattraper les heures de cours perdues, et ce, en coordination avec les enseignants ». Boudiba a souligné qu’il était possible de « convenir de mettre à profit la journée du samedi ou bien réfléchir à mettre à profit la 1e semaine des vacances de printemps pour rattraper les heures perdues de cours », rappelant que le volume du retard cumulé est estimé, en pratique, à 11 jours sans compter les week-ends. Enfin, Le secrétaire général du CLA, Zoubir Rouina a proposé, quant à lui, « l’annulation des devoirs et des compositions du 2e trimestre et la mise à profit de la période restante, estimée à plus de deux semaines, pour poursuivre les cours », car l’objectif principal, a-t-il dit, consiste en l’acquisition des connaissances par les élèves et non l’organisation des devoirs et des compositions.
T.K