Ayant appelé à deux marches, le 17 avril et le 14 mai à Paris et à Marseille, les deux organisations terroristes MAK et Rachad ne font que confirmer, à partir du sol protecteur de la France, leur volonté destructrice et leur vaine capacité de nuisance envers l’Algérie. Grandement affaiblis par les récentes révélations énoncées devant l’opinion publique par les terroristes repentis capturés à Skikda et par les militaires félons extradés vers le pays d’origine, les deux traîtres à la nation Zitout et Ferhat Mehenni, au lieu d’adopter le profil bas, tentent au contraire de redoubler de férocité par la plus vile des attitudes, celle de s’attaquer à son propre pays. Toute dignité reléguée au placard aux oubliettes, plutôt carrément vendue à leurs sponsors politiques, l’ancienne puissance coloniale qui n’a jamais digéré l’indépendance arrachée de haute lutte libératrice d’une part et de l’autre un makhzen qui depuis l’indépendance de notre pays n’a jamais caché ses velléités expansionnistes, ces deux personnages ne cessent de déverser leur fiel sur l’Etat et le peuple algériens. Devant l’absence flagrante du moindre écho à leurs calomnies diffusées avec la complicité du makhzen, lui-même sous emprise assumée et déclarée de l’entité sioniste, le Mak et Rachad tentent d’autres actions prétendument mobilisatrices, à l’instar de ces deux marches, vouées à un échec certain, si ce n’est de rassembler un ramassis de leurs semblables, harkis du vingt et unième siècle en mal d’affirmation politicienne. Est-ce la mise en place de l’Algérie nouvelle à chaque jour confirmée ou la rancœur d’avoir échoué dans toutes les tentatives déstabilisatrices qui les poussent à revenir à la charge ? Sûrement les deux à la fois, puisqu’ils carburent autant à la peur qu’à l’appât, comme des loups affamés qu’ils n’ont cessé d’être.
Mehdi Mourad