L’ancien membre fédéral dans l’équipe de l’ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua, à savoir Walid Sadi, a annoncé son intention de se porter candidat aux élections de la Fédération algérienne de football qui se dérouleront dans deux mois, en raison de la démission de l’actuel patron de la FAF, Charafeddine Amara, au lendemain de l’élimination de l’EN du mondial 2022 du Qatar.
Par Mahfoud M.
L’ancien manageur de l’EN a expliqué qu’il souhaite briguer ce poste de président de la FAF «en cas d’approbation de la démission de l’actuel président par l’assemblée générale et son bureau». Toutefois, Sadi ne dit rien sur son programme, ni sur ses projets au cas où il est élu. Il semble être dans l’expectative et attend que la démission d’Amara s’officialise pour sans doute donner de plus amples précisions sur son plan de travail pour sortir le football national de l’ornière. De son côté, le président de la FAF démissionnaire, Charafeddine Amara, a expliqué, dans un entretien à «El Khabar», les raisons qui l’ont poussé à annoncer sa démission et ensuite à reporter cela à l’AG extraordinaire qui aura lieu dans deux mois. Il dira que certains membres du BF l’ont choqué en s’accrochant à leurs postes et en insistant pour rester, alors que la loi est claire, étant donné qu’ils ont été élus dans sa liste et qu’ils doivent partir avec lui. «Sincèrement, je n’ai rien compris de leurs manœuvres et ce qu’ils veulent exactement, et je pense qu’ils doivent se mettre dans la tête qu’ils ne peuvent pas rester», a-t-il indiqué. Amara annoncera que sa démission est irrévocable et ne reviendra pas là-dessus, même s’il pense qu’on veut lui imputer cette élimination du Mondial, alors qu’il a mis tous les moyens à la disposition des Verts. Il dira qu’il a reçu un appel du président de la FIFA, Gianni Infantino, qui lui a demandé les raisons de sa décision et qu’il lui a répondu que l’arbitrage africain a été derrière cette démission, sachant que l’élimination de l’EN A créé une déception populaire dans le pays. Amara souhaite, par ailleurs, que le prochain patron de la FAF puisse convaincre le coach national Djamel Belmadi de rester après le grand travail effectué avec la sélection nationale.
M. M.