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jeudi 18 avril 2024

Alliance

Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Russie a été considérablement ostracisée par l’Occident ne laissant d’autre choix à Moscou que de se reposer plus fermement sur ses alliés chinois ou encore, notamment indiens. La Corée du Nord pourrait aussi rapidement devenir un allié de poids du Kremlin. Pyongyang a ainsi déclaré, hier, vouloir continuer de développer ses relations avec la Russie, la veille du troisième anniversaire d’un sommet entre le dirigeant Kim Jong-un et le président russe Vladimir Poutine. Kim et Poutine ont eu une rencontre au sommet à Vladivostok, dans l’extrême Est de la Russie, le 25 avril 2019. Le Nord a souligné les liens d’amitié forts avec le pays voisin, alors que les tensions s’aggravent entre Moscou et Washington suite à l’invasion russe de l’Ukraine. «Aujourd’hui, les relations RPDC (République populaire démocratique de Corée)-Russie, même face aux défis et pressions des USA et de leurs forces vassales, continuent de se développer et de se renforcer […] et contribuent à assurer la paix et la sécurité dans la région et à établir un ordre international basé sur l’indépendance et la justice», a dit le ministère nord-coréen des Affaires étrangères dans un article posté sur son site Internet. «Le gouvernement de la RPDC a la position invariable d’étendre et de développer dans tous les domaines les relations d’amitié et de coopération avec la Russie, notre ami et voisin amical, comme selon l’accord conclu à la réunion au sommet historique RPDC-Russie», a poursuivi le ministère. Il a souligné que la visite de Kim en Russie «a été un événement historique qui a été un tournant pour placer les liens amicaux entre les deux pays dans une étape plus avancée». «Après le sommet historique RPDC-Russie de Vladivostok, les relations de longue date de l’amitié RPDC-Russie sont en train de se développer encore plus vigoureusement grâce à l’attention spéciale des leaders des deux pays», a ajouté le ministère. La Corée du Nord, allié historique de la Chine, pourrait ainsi gagner prochainement un nouvel allié de poids, alors que l’Occident, qui refuse toujours de prendre officiellement part dans la guerre d’Ukraine, continue de mettre Moscou au ban, participant de fait à la mise en place d’un nouvel axe d’influence.

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