Pour booster son secteur, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, insiste sur l’accélération de la relance des projets bloqués selon le plan tracé, et de respecter l’agenda et les engagements des gestionnaires des groupes industriels publics.
Le secteur de l’Industrie accorda une extrême importance à la relance des entreprises à l’arrêt, notamment les entreprises publiques. Ali Aoun a réuni les dirigeants des groupes industriels dans le but d’évaluer la situation des entreprises publiques et relever les difficultés auxquelles elles sont confrontées. A cet effet, le ministre a évoqué le rôle que devraient avoir ces groupes dans l’essor du secteur.
Il a donné un certain nombre de directives relatives à la nécessité de redoubler d’efforts, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la gouvernance et du mode de gestion en exploitant toutes les capacités et moyens de production, tout en s’appuyant sur des contrats d’efficacité pour améliorer la qualité des produits.
Au cours de cette rencontre, les responsables de ces complexes ont, chacun dans leur compétence, passé en revue la situation actuelle en termes de capacités de production, de parts de commercialisation et de plans de développement, pour leur permettre de contribuer efficacement au développement du secteur industriel en Algérie. M. Aoun a donné un certain nombre d’instructions concernant la nécessité d’activer le rôle et le statut des conseils d’administration dans la gestion des groupes industriels, et leur contrôle de l’étendue de l’évaluation des performances et du modèle de gestion.
Le secteur industriel public fait face, dans le contexte économique actuel, à de nombreuses difficultés, d’où la nécessité d’une révision de ses mécanismes en vue d’activer son rôle dans l’économie nationale, particulièrement l’industrie. Le ministre, qui a pris ses fonctions à la tête du département de l’Industrie, semble à tout prix vouloir redresser la situation de ce secteur, à travers un nouveau mode de gouvernance du secteur public et de gestion à même de répondre aux exigences requises en termes de qualité et de productivité afin de contribuer à la diversification de l’économie nationale dans son ensemble. Aoun qui a occupé, depuis septembre 2022, le poste de ministre de l’Industrie pharmaceutique, avant le rattachement de ce secteur à celui de l’Industrie suite au dernier remaniement ministériel, s’est dit engagé à mettre en œuvre une feuille de route du secteur. Il a considéré que «la tâche est difficile mais pas impossible» pour ce qui est du traitement des dossiers lourds que le président de la République tient à concrétiser, appelant les cadres du ministère à «faire preuve de dévouement, de rigueur et de célérité dans la mise en œuvre du programme tracé».
Louisa A. R.