Le Digital African Summit (Sommet africain du digital) a débuté hier, au Centre international des conférences (CIC) à Alger, avec la participation de plus de 1 200 décideurs et une centaine d’entreprises et start-up exposantes, issus d’une vingtaine de pays d’Afrique et du monde.
Par Meriem Benchaouia
La rencontre regroupe durant trois jours les acteurs africains du secteur pour envisager ensemble l’édification de projets futuristes sur le continent et dans le monde, en présence de responsables d’institutions et d’entreprises nationales et africaines ainsi que de représentants d’organisations internationales et du corps diplomatique accrédité en Algérie. Une soixantaine de conférences et workshops autour de la promotion et du développement de la numérisation sur le continent africain animés par des spécialistes, représentants d’entreprises et de responsables d’institutions étatiques et d’instances internationales, figurent au programme de cet évènement. La transformation digitale en Afrique, les grands chantiers du digital dans le continent, la digitalisation des Postes en Afrique, le développement des télécommunications dans les pays africains et la cartographie du digital, sont au menu de cette manifestations continentale. Il s’agit aussi de se pencher sur les défis de la cyber-sécurité, la signature électronique, la Néobanque, le paiement mobile, le e-gouvernement et les intégrateurs au service du développement digital. Digital African Summit sera aussi l’occasion pour les start-up algériennes et africaines d’échanger autour de problèmes communs et d’explorer ensemble les opportunités d’affaires afin de contribuer à la transformation numérique de l’Afrique. A travers le Salon du digital africain, l’Algérie, qui a commencé à opérer sa mue numérique grâce à une panoplie de mesures (création de fonds d’investissement, exonérations fiscales, allégement des procédures administratives et incitations au développement numérique), «souhaite marquer de son empreinte la transformation numérique de l’Afrique en apportant sa pierre à l’édifice», a-t-on expliqué auprès du Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN), organisateur de l’évènement. Le Digital African Summit «s’appuie sur les 9 éditions consécutives de l’Algeria 2.0, un événement incontournable du secteur des TIC qui se réinvente avec de nouvelles ambitions continentales, pour faire d’Alger la capitale africaine de l’innovation et de l’entrepreneuriat». Lancé en janvier 2020 par un groupe d’entreprises algériennes œuvrant dans le domaine du numérique, et croyant fermement en l’intelligence collective, le GAAN (Groupement algérien des acteurs du numérique) réunit aujourd’hui quelque 500 adhérents et plus de 6 000 sympathisants autour de 4 objectifs majeurs : fédérer, grandir, rayonner et transformer. Toute stratégie devant reposer sur des données de terrain fiables, le GAAN se positionne en trait d’union entre les acteurs et les décideurs du numérique en étant le porte-voix des premiers et une fenêtre sur l’évolution de l’écosystème numérique algérien pour les seconds. Apolitique, le GAAN est une structure totalement indépendante des organes de l’Etat et ouverte à toute entité qu’elle soit physique ou morale pouvant contribuer à l’émergence d’une économie numérique forte.
M. B.