La promotion de la culture du safran en zone de montagne a été au cœur d’une journée de vulgarisation sur l’économie et la culture de cette épice la plus chère au monde, organisée avant-hier à Ath Yenni, à une quarantaine de kilomètres à l’est de Tizi-Ouzou, ont fait savoir les organisateurs. Organisée par des agriculteurs de cette localité en collaboration avec l’Association nationale des producteurs de safran (ANPS) au Centre culturel Mouloud-Mammeri, cette journée a été l’occasion pour les agriculteurs de la région de connaître les conditions de mise en place d’une safranière et l’itinéraire technique de culture de ce bulbe, a-t-on ajouté. La présidente de l’ANPS, Sidi Haket Louisa, a expliqué comment se pratique cette culture, le choix des bulbes qui doivent être plutôt de gros calibre pour une meilleure production, la période de plantation située entre fin août et septembre, voire jusqu’à début octobre, l’entretien des parcelles, la récolte et le séchage des pistils de safran, leur conservation et commercialisation, tout en préconisant une culture biologique, afin d’obtenir un produit de qualité qui gardera toutes ses vertus nutritionnelles et médicinales, mais aussi qui aura sa place sur le marché extérieur. Trois agriculteurs d’Ath Yenni se sont déjà lancés dans la culture de l’or rouge, à savoir MM. Hamani et Metref, qui cultivent le safran depuis deux ans, et cette année Djenane Abderrahmane, a-t-on appris des organisateurs.
Mohamed A.