La France va promouvoir l’instauration de «clauses miroirs» dans les accords commerciaux de libre-échange lors de sa présidence de l’Union européenne en 2022, afin de vérifier si les normes sanitaires des produits agricoles importés sont équivalentes à celles du pays où ils arrivent.
«La présidence française de l’Union européenne doit porter fièrement la question des clauses miroirs», a déclaré, hier, le ministre français de l’Agriculture, Julien Denormandie.
«C’est pour moi une sortie d’une dépendance vis-à-vis de ces systèmes de production qui ne respectent pas nos standards», a-t-il ajouté en ouverture du «Grand Rendez-vous de la souveraineté alimentaire» organisé en visioconférence par le Conseil de l’Agriculture française (CAF).
Selon lui, «cette dépendance aux importations crée une deuxième dépendance qui est encore plus dangereuse. C’est en fait une dépendance à des systèmes de production qui ne respectent pas aujourd’hui nos propres standards».
H. Y.