Le président de la Fédération algérienne de football, Charefeddine Amara, devrait annoncer aujourd’hui sa démission aux membres de l’AG au cours de l’Assemblée générale ordinaire qui se tient ce matin à partir de 10h à l’Ecole supérieure de l’hôtellerie et de la restauration d’Alger (ESHRA), à Ain Bénian.
Par Mahfoud M.
Décidée depuis déjà longtemps, précisément après l’élimination des Verts de la course au Mondial 2022 du Qatar suite à leur défaite face au Cameroun, cette démission a été retardée, car il souhaitait la présentait aux membres de l’AG qui l’avait élu il y a moins d’une année. Amara avait déclaré qu’il ne pouvait plus continuer sa mission devant les critiques qu’il a essuyées après l’élimination de la sélection nationale de la course au mondial qatari. Ce qu’il n’acceptait pas surtout, c’est le fait d’avoir mis tous les moyens à la disposition des Verts, mais qu’il ne pouvait rien faire sur le terrain, étant donné que c’est le rôle des joueurs et du staff technique. Une guerre des tranchées s’en est suivie avec les partisans de Amara, d’un côté, et de l’autre ceux de Raouraoua, qui espèrent son retour. Il faut dire que c’est devenu une habitude et que chacun souhaite se repositionner à la veille d’un quelconque changement à la tête de la fédération. Il faut relever également le couac qu’il y a eu cette semaine, avec l’interdiction signifiée à des clubs de la Ligue II de participer aux travaux de l’AG sous prétexte qu’ils ont perdu leur statut de professionnel. Rassemblés à Alger, sept clubs avaient appelé à être réhabilités pour pouvoir participer à l’AG, sachant que certains d’entre eux préparent aussi leur candidature à la présidence de la FAF, comme c’est le cas du président de l’US Chaouia, Abdelmadjid Yahi. Pour revenir aux travaux de l’AG, il faut savoir qu’ils se dérouleront à huis clos et que les représentants de la presse ne seront pas autorisés à y assister. Les bilans moral et financier seront soumis au vote, et certains pensent déjà qu’ils seront rejetés par l’AG.
M. M.
