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mardi 28 mars 2023

Affirmant que les grands indices économiques sont en amélioration: Raouya prévoit un taux de croissance de 3,4 % cette année

«L’Algérie a réussi à dépasser les répercussions de la crise sanitaire de Covid-19 et les grands indices économiques sont en amélioration depuis le deuxième semestre de l’année 2021», a affirmé, hier, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya. «Cela permet de prévoir un taux de croissance de 3,4 % pour l’exercice 2022», a-t-il indiqué. Le ministre qui s’exprimait à l’ouverture du 33e Congrès de l’Union générale arabe des assurances (UGAA) au Centre des conventions Mohamed- Benahmed d’Oran, a souligné «les dispositions de l’Etat pour prendre en charge les répercussions de la crise sanitaire et amortir son impact sur l’économie et les institutions algériennes, dont le rééchelonnement des dettes des entreprises et l’octroi de diverses mesures incitatives». Ces mesures, a-t-il ajouté, «ont permis de contrôler la situation économique générale et préserver les grands équilibres dans le secteur financier, dont celui des assurances et réassurance». Raouya a également mis en valeur les réformes économiques entreprises dernièrement en Algérie pour améliorer l’efficience économique et relever le taux de croissance, à travers le soutien des exportations hors hydrocarbures et la révision du code de l’investissement, en abrogeant les obstacles bureaucratiques, la simplification des mesures et l’abandon de la règle 51/49 dans l’investissement dans la plupart des secteurs. Comme il a noté «le soutien de l’Etat, dans le cadre de ces réformes, au partenariat entre les secteurs public et privé, l’élargissement de l’utilisation des nouvelles technologies et la numérisation dans la gestion du secteur économique», affirmant que «les premiers résultats de ces réformes seront bientôt visibles». Sur un autre plan, le ministre des Finances a indiqué que le congrès de l’Union générale arabe de l’assurance, qui se déroule dans la capitale de l’Ouest du pays, est une opportunité pour renforcer la coopération entre les compagnies arabes spécialisées dans ce domaine. C’est aussi une opportunité pour l’échange de points de vue et d’expériences entre les sociétés arabes d’assurance et de réassurance et travailler ensemble à affronter les défis communs. «L’accueil par l’Algérie du congrès et le patronage du Premier ministre témoignent de l’importance qu’elle attache à l’action arabe commune dans le domaine de l’assurance et dans d’autres domaines et considère l’Union générale arabe des assurances comme un symbole du travail arabe commun», a-t-il expliqué. Selon lui, le secteur des assurances occupe une place «importante» en Algérie, et c’est l’un des premiers dans lesquels l’investissement a été ouvert aux opérateurs privés, ce qui lui a permis de passer de six compagnies en 1995 à vingt-trois en 2022, dont onze sociétés privées ou établies avec un partenaire étranger avec des parts du marché de l’assurance passant de 5,6 milliards de DA en 1997 à 144 milliards de DA en 2021. Le ministre a, par ailleurs, relevé l’importance que l’Etat attache au secteur de l’assurance et de réassurance et œuvre à son développement en améliorant le climat dans lequel il évolue, en mettant à niveau les prestations présentées aux clients et en accélérant la numérisation du secteur, en plus de l’intégration de l’assurance «Takaful» sur le marché algérien de l’assurance et la préparation des compagnies d’assurance algériennes à prendre en charge les nouveaux risques, en particulier les cyber-risques.
Massi Salami

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