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mardi 21 mars 2023

Aérodrome de Mostaganem: Ces avions qui risquent de ne jamais décoller

A Mostaganem, des projets loupés il y en a eu quelques-uns malheureusement. Ils ont été ratés, tantôt parce qu’ils étaient infondés, tantôt parce qu’inopportuns, tantôt par fantaisie des responsables ou par zèle quelquefois fougueux. A une certaine époque, la manne financière inspirait des responsables à de l’extrapolation sur bon nombre de projets dont l’opportunité n’était pas viable. La navigation à vue et l’imagination infertile chez certains responsables a généré des ratés dans le développement local. Par conséquent, tous les projets non réfléchis et non concertés sont des projets qui ont échoué et pesé lourdement sur le Trésor public. L’aérodrome de Sayada est un exemple criant du vouloir faire des projets illusoires. Lancé le 15 juin 2017, le projet consistait en la réalisation de la tour de contrôle, un héliport, l’extension de la piste d’atterrissage pour le décollage et l’atterrissage d’un avion du type ATR et Q200/Q400, et une administration. Pour ce projet, on a fait beaucoup de bruit pour une aérogare qui est restée à moitié achevée. On a parlé d’un équipement valorisant pour une wilaya à destination touristique, un équipement pour promouvoir les exportations mais dont la réalisation est au point mort. Il faut préciser qu’en son temps, le taux d’avancement du projet était conséquent puisque l’infrastructure abritant l’aérogare était à 30 %, l’extension et le réaménagement de la piste avait atteint les 85 %. Pour ce qui est de l’établissement de la navigation aérienne, soit le bâtiment technique, celui de la radio phare omnidirectionnelle et les équipements contre les incendies sont restés uniquement sur la fiche technique, donc jamais réalisés. Cette infrastructure aéroportuaire devait servir à impulser l’économie de la région par la création du transport en fret. Elle servira également à promouvoir l’activité de l’aviation à travers une association qui a été créée à l’occasion, mais morte à sa naissance. Ces réalisations restées inachevées ont un coût qui n’est pas négligeable sans citer les études.
Lotfi Abdelmadjid

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