Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a appelé la population à se faire vacciner contre le coronavirus. «Une nécessité pour mettre fin à l’épidémie et un retour à la vie normale», a-t-il expliqué, hier, à l’occasion d’une journée d’étude sur la vaccination contre l’épidémie de Covid-19, organisée par l’APN. Pour la campagne de vaccination lancée il y a quelques jours, il rappellera qu’elle a été élargie à plusieurs wilayas à travers le territoire national. Benbouzid a indiqué que le département qu’il chapeaute avait adopté une stratégie ayant permis d’«assurer la meilleure formule d’acquisition de vaccin contre le coronavirus, notamment en élargissant les moyens de financement». L’Algérie, a-t-il ajouté, compte aujourd’hui pas moins de 82 centres de dépistage par PCR, précisant que «grâce à ces efforts, le pays a enregistré des résultats plutôt positifs». Evoquant le vaccin, il dira que le Comité scientifique a procédé à l’examen des résultats d’étude des vaccins mis au point, afin d’opter pour les plus appropriés. L’Algérie, a-t-il affirmé, avait entamé les pourparlers avec des laboratoires dès le 6 août de l’année écoulée. Benbouzid a indiqué, par ailleurs, qu’aucune complication ou problème n’a été enregistré depuis le lancement de la campagne de vaccination. Pour le nombre de personnes vaccinées, il a indiqué qu’il sera révélé dans les statistiques dès qu’il atteindra un nombre significatif. Dans son intervention, le ministre n’a pas manqué de souligner «une nette amélioration de la situation épidémiologique», traduite, a-t-il expliqué, par «la décrue des cas en réanimation et la hausse des cas de guérison», ce qui renseigne sur l’efficacité du système de santé algérien. Quant au refus de l’Algérie d’acquérir le vaccin Pfizer, il dira que la société productrice avait imposé à l’Algérie d’acquérir 20 millions de doses dans un premier temps, à un dollar la dose.
Aomar F.
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