A un mois et demi de la fin de son mandat à la tête de la Fédération algérienne de football, le premier responsable du Palais de Dely Brahim garde toujours le suspense sur son avenir à la tête de cette structure.
Par Mahfoud M.
En effet, Zetchi n’a pas décidé encore s’il se présentera ou non à sa propre succession, même si certains lui prêtent l’intention de se retirer après les moult attaques dont il a été la cible, notamment par les proches de l’ancien président de la FAF. Zetchi, même avec un bilan plus au moins satisfaisant, notamment le titre africain décroché en Egypte en 2019 et surtout avec l’amorce d’un projet sur le développement de la formation grâce à la construction des centres de formation qui ouvrent un peu partout dans les quatre coins du pays, certains estiment qu’il a échoué dans la gestion du football national, avec un championnat à la peine. Ils pensent que la corruption gangrène le championnat national, de même que l’arbitrage reste faible contrairement aux pays voisins.
L’élimination de certaines sélections des jeunes des éliminatoires de la CAN a accentué la tension et les observateurs avertis du football national pensent que le président de la FAF n’accorde pas un grand intérêt aux jeunes, même s’ils estiment qu’il faut du temps pour relancer le ballon rond national.
Croyant être lâché par les tenants du sport en Algérie et des sphères décisionnelles, de nombreuses personnalités se sont présentées pour lui succéder, révélant leurs intentions de présenter leurs candidatures. C’est le cas de Mahfoud Kerbadj, ancien président de la LFP, Walid Sadi, ex-membre du Bureau fédéral du temps de Mohamed Raouraoua, Mourad Lahlou, ex-président du NAHD et même El Mourou, président de l’ASM Oran. Toutes ces personnalités estiment qu’elles ont de grandes chances et joueront des coudes pour tenter d’arriver au fauteuil de président de la FAF.
M. M.
