La campagne pour les élections locales a pris fin hier à minuit. Les candidats partisans et indépendants auront, trois semaines durant, tenté à la fois de convaincre les citoyens de l’utilité de se rendre aux urnes mais surtout de voter pour leurs listes. L’enjeu est d’arracher un siège à l’APC ou à l’APW. Durant leurs derniers meetings avant le silence électoral, les chefs de partis avaient, chacun à sa manière, défendu leurs thèses pour améliorer le quotidien du citoyen. Le SG du parti El-Karama, Mohamed Daoui, a appelé à «une restructuration de la ville de Hassi-Messaoud, qui revêt une importance particulière au plan socio-économique, dans le but de lui conférer une meilleure gestion administrative qui soit à la hauteur de son standing et qui permette de mieux répondre aux attentes de ses habitants dans les différents domaines de développement». «Hassi-Messaoud n’est plus seulement une région pétrolière, mais dispose d’autres atouts tout aussi importants, à leur tête l’agriculture qui s’est développée ces dernières années, donnant des indicateurs positifs notamment dans les cultures stratégiques», a-t-il souligné. Le vice-président du mouvement El Bina, Abdeslam Guermis, a insisté sur la nécessité de «se démarquer des calculs partisans étroits devant les menaces extérieures visant le pays». L’orateur a mis l’accent sur «le seul moyen» pour faire face à ce danger triangulaire qui est «l’unité du peuple et le développement global» qui assure au pays la souveraineté de sa décision politique. Le secrétaire général du vieux parti, Abou El Fadl Baadji, lors d’un meeting populaire à Mostaganem, a appelé les candidats des listes FLN, en cas de leur élection, à être fidèles à leurs engagements électoraux et à conserver la confiance placée en eux par les citoyens et le parti.
«Les élections locales sont importantes, car il s’agit de la vie des citoyens et des objectifs de développement, surtout que la commune est la première cellule de l’Etat, une destination pour tous pour soulever leurs préoccupations quotidiennes et chercher des solutions», a-t-il déclaré en substance. De son côté, le SG du RND, Tayeb Zitouni, a affirmé depuis Oran que le RND disposait de compétences et de cadres en mesure de présenter un projet d’édification d’une économie nationale à travers les élus locaux sur la base d’une gouvernance locale leader, tout en insistant sur des codes communal et de wilaya qui devraient attribuer plus de prérogatives à l’élu local. Pour sa part, le président du Front El-Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, a fait savoir, lors d’un meeting à Djelfa, qu’il était désormais impératif de choisir des élus compétents en vue de la libération des initiatives locales devant faire de la commune la locomotive du développement. Le président du parti Sawt-Echaâb, Lamine Osmani, a assuré, quant à lui, que «le citoyen se trouve devant une opportunité de changement pour améliorer et parachever l’édification des institutions de l’Etat afin qu’elles soient à la hauteur de ses aspirations». Lors d’un meeting à Aïn Sefra, wilaya de Naâma, la présidente de Tajamou Amel Jazaïr (TAJ), Fatima-Zohra Zerouati, a souligné l’importance de s’appuyer sur les capacités d’investissement local pour encourager les activités productives et réaliser l’orientation économique de la commune afin de dynamiser le développement local.
Aomar Fekrache