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vendredi 31 mars 2023

8 mars: La femme algérienne, un rôle central dans le processus de réforme

Les huit mars de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale des droits des femmes, une occasion pour affirmer les droits constitutionnels arrachés par elles dans le monde.

Par Meriem B.

La femme algérienne célèbre, aujourd’hui, cette journée des droits, en poursuivant les efforts visant à renforcer sa place importante dans la société et à consacrer son rôle fondamental dans le processus d’édification de l’Algérie nouvelle. Ce rôle axial a été rehaussé à la faveur de la Constitution de novembre 2020 qui a consacré le principe d’égalité entre les deux sexes dans les domaines professionnel et électoral, en garantissant la protection de la femme contre toutes les formes de violence, en tous lieux et en toutes circonstances. Cette démarche a consolidé les acquis de la femme algérienne qui a imposé sa présence et prouvé ses capacités à assumer des postes de responsabilité et de hautes fonctions au sein de l’Etat. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait réitéré, lors d’occasions précédentes, sa détermination à honorer ses engagements devant le peuple, en consolidant la place de la femme notamment en matière d’autonomisation politique et d’intégration aux processus de relance économique, en consacrant le principe de parité dans les postes de responsabilité et les hautes fonctions de l’Etat et en lui assurant toutes les garanties de protection contre toutes les formes de violence Le Président Tebboune a souligné la nécessité d’intégrer la femme dans la vie économique en encourageant les projets créateurs de richesse et l’esprit d’entrepreneuriat chez la femme innovante, notamment la femme rurale et la femme au foyer. Au cours des trois dernières années, la place particulière de la femme algérienne a été renforcée par d’importants acquis politiques, notamment le principe d’égalité entre les deux sexes dans l’accès aux fonctions, la promotion de la parité sur le marché du travail et la promotion de la femme dans les postes de responsabilité. Ces acquis sont consacrés par la plupart des législations nationales, notamment le code du travail et la loi relative aux modalités d’exercice du droit syndical, qui souligne la non-discrimination dans l’emploi et la profession en dehors des critères de compétence et de mérite, et garantit l’égalité de rémunération entre les travailleurs. Au plan international, l’Algérie a ratifié différentes chartes relatives aux droits de la femme et œuvre à la concrétisation de programmes complets et à la mise en place de cadres intégrés pour assurer la contribution effective de la femme algérienne au processus de développement, dans le cadre d’une politique sociale adaptée aux objectifs de développement durable. L’application des textes législatifs et juridiques sur le terrain s’est traduite par un renforcement en quantité et en qualité de la présence de la femme algérienne dans tous les domaines, ce qui lui a permis d’accéder aux postes de responsabilité dans différents ministères, instances nationales et judiciaires, au sein de l’Armée Nationale Populaire (ANP) et des corps de sécurité, en occupant les plus hauts grades. En termes de chiffres et de statistiques, de nombreux secteurs comptent plus de 50 % de main-d’œuvre féminine, à l’instar de la Santé, de l’Education et de l’Enseignement. 65 % de l’ensemble des universitaires diplômés chaque année représentent la gent féminine. Sans compter la contribution de l’élément féminin à la réalisation et à l’exécution de divers projets de recherche à raison de 45 % à travers l’ensemble du territoire national. Ces résultats positifs ont été salués par plusieurs instances et organisations onusiennes et internationales. Le Coordonnateur Résident des Nations unies en Algérie, Alejandro Alvarez, avait affirmé dans une déclaration que l’Algérie avait réalisé depuis son indépendance de grands progrès en matière de droit des femmes, notamment concernant la scolarisation des filles, précisant que le taux de femmes diplômées était «très important» et le nombre de femmes ingénieures était «plus élevé que celui enregistré dans certains pays développés». La femme algérienne a affirmé sa présence lors des périodes les plus difficiles que le pays a traversées, à l’instar de la crise sanitaire induite par la pandémie de coronavirus, en consentant des sacrifices au sein du corps médical et des différents secteurs, mais aussi dans son environnement familial, professionnel et social. La femme algérienne fut à travers les différentes périodes de l’histoire le rempart pour la défense de la patrie et un acteur efficace pendant la glorieuse guerre de Libération, en se sacrifiant, corps et âme, aux côtés de ses frères pour la liberté et l’indépendance. Elle a endossé tous les rôles, allant de l’infirmière au soldat, et son dévouement et sa fidélité au serment des Chouhada se perpétuent aujourd’hui et sont transmis aux générations montantes.
M. B.

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