Dans le cadre du Programme des activités tracées par le ministère de la Jeunesse et des Sports, ouvertes dans leur 4e édition, figure le «Festival national des jeunes poètes». A cette manifestation, trente wilayas étaient présentes avec soixante-dix jeunes prêts à faire valoir leur compétence poétique.
Par Lotfi Abdelmadjid
Le coup d’envoi du festival a été donné par Aissa Boulahya, wali de la wilaya de Mostaganem, en présence du représentant du ministre de la Jeunesse et des Sports. Ramdane Benloulou, directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Mostaganem , à l’issue d’une rencontre avec «l’Association de communication pour les activités de la jeunesse» qui déclare que cet évènement ludique vient juste après le le 8e Festival national du «Chi’ir Melhoune». Selon le responsable du secteur, cette édition est appelée à se tenir jusqu’au 22 décembre courant, coïncidant justement avec le dernier jour de clôture de la 8e édition du Festival national du «Melhoune», dédiée au grand moudjahid et poète du Dahra, Cheikh Sidi-Lakhdar Benkhlouf, et qui a pu réunir pas moins de 30 poètes venus de diverses wilayas depuis son ouverture, dès la date du 16 de ce mois en cours. Conformément à ce qu’apporte le programme, cette rencontre qui durera quatre jours s’illustrera par la poésie classique dite «Chi’ir façih», la poésie populaire «Malhoune» et la poésie «Amazighe», qui seront déclamées par plus de 70 jeunes poètes venus des quatre coins de l’Algérie. On apprend, par ailleurs, que cet évènement est une opportunité qui permettra à ces jeunes de se connaître et d’échanger leurs passions, notamment la poésie, le lyrisme et l’inspiration littéraire. Ce festival vise à valoriser la culture et le patrimoine poétiques chez les jeunes de 18 à 35 ans. Une telle rencontre a plus d’un objectif car les échanges culturels entre les jeunes de diverses régions sont, en eux-mêmes, une valeur ajoutée. Se connaître par la créativité littéraire est un atout qui majore, sans nul doute, la langue usitée dans l’inspiration. Ceci car cette manifestation littéraire coïncide avec le mois de décembre qui est celui de la langue arabe par excellence. Cette 4e édition, à l’instar des précédentes, se veut être un rendez-vous incontournable pour les jeunes poètes avertis et passionnés de littérature. Elle doit également être ludique, festive et attractive de par l’inspiration et les contenus poétiques. Une rencontre qui va donner probablement naissance à une mouvance poétique qui enrichirait ce patrimoine culturel et qui se grefferait aux attraits culturels de la wilaya. En effet, ce festival a un fonds de compétition et les jeunes meilleurs participants qui se distingueront par leur talent se verront attribuer des prix destinés surtout à encourager leur créativité. Le fait marquant de cet évènement est le fervent hommage rendu par le wali au jeune Hajar Mihoub, qui a remporté la première place du concours de créativité cinématographique, organisé dans l’État de Bahreïn.
L. A.