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vendredi 22 septembre 2023

4e Festival du monodrame: Forte participation algérienne à Carthage

La participation algérienne à des festivités internationales est de plus en plus forte dans le domaine théâtral. Ce secteur artistique ne cesse, ces derniers temps, de multiplier la production, mettant en avant le talent de nos jeunes et le professionnalisme de nos artistes, proposant à chaque fois des spectacles de haute facture. L’évènement international qui propose un grand espace à la production théâtrale algérienne est le Festival international du monodrame de Carthage.

Par Abla Selles

Prévu du 13 au 16 du mois de mai courant dans la capitale tunisienne, cet évènement enregistre une forte présence d’hommes de théâtre algériens. En effet, les monodrames «Koumaicha», un spectacle de Toufik Mezâache, sur le quotidien difficile des personnes en situation de handicap, «Ana w sat’h» de Chouat Mohamed, «El moukalama el maktou’a» de Majdoub Mustapha et «Gaa kif kif» de Mourad Becheikh, représenteront l’Algérie lors de la quatrième édition du Festival international du monodrame de Carthage. Ces pièces de théâtre, réalisées par des Algériens, concourront avec une trentaine de spectacles d’une quinzaine de pays dans la catégorie «Critiques».
Seul monodrame en compétition officielle, «Qari’a el finjan» de Ahmed-Nabil Massaï, aux côtés de treize autres spectacles représentant plusieurs pays comme la Palestine, la Jordanie, l’Irak, l’Iran, l’Italie ou encore la Bulgarie.
Le dramaturge et metteur en scène algérien Omar Fetmouche fera partie du jury de cette manifestation, présidé par le scénographe et metteur en scène irakien Djabar Joudi.
L’édition 2022 du Festival international du monodrame de Carthage a prévu également une série d’hommages à des figures marquantes du 4e art dans les pays arabes, à l’image de l’écrivain et critique de théâtre algérien Ahcène Tlilani qui est aussi le président de la Fondation Zighoud-Youcef, qu’il a lancée en janvier 2020, et auteur, en 2012, d’une biographie de l’architecte de l’offensive du 20 août 1955, «Le Forgeron révolté».
Des hommages seront rendus entre autres à la femme de théâtre Mouna Noureddine (Tunisie), à Ghanam Ghanam (Jordanie) et à Fathi Kahloul (Libye).
Lancé en 2018 par le ministère tunisien de la Culture, le Festival international du monodrame de Carthage vise à offrir un espace d’expression à une forme théâtrale plus «exigeante» en termes de performance individuelle et de chorégraphie. C’est aussi un espace qui encourage la créativité artistique dans toutes ses dimensions et assure le partage entre les artistes du monde. D’ailleurs, pour cette édition un bon nombre de pays participent pour la première fois à l’image de la Roumanie, l’Arménie, l’Australie, le Canada, le Portugal, la Macédoine, l’Italie et le Bangladesh.
Et comme il est d’usage, il est prévu, selon les responsables de la programmation, l’organisation d’un forum pour les directeurs de festivals de monodrame dans le monde arabe, en plus d’établir des contacts avec les organisations culturelles internationales.
A. S.

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